Une séance de thérapie

À quoi s'attendre lors d'une séance d'EFT 
(d'une heure ou 90 minutes)?

Lors d'une séance, vous êtes assis.e confortablement et le/a praticien.ne EFT s'asseoit face à vous. Vous décrivez les symptômes de votre maladie ou de votre problème émotionnel et lui attribuez une intensité sur une échelle de 0 à 10.
Votre praticien.ne tapote ensuite, avec votre permission, sur des points de méridiens situés majoritairement sur votre visage et vos mains. Si vous préférez, vous pouvez tapoter vous-même sur les points de méridiens, le/a praticien.ne vous montrera les points de tapotement. Tout en tapotant, il vous sera demandé de répéter certaines déclarations. Ces déclarations sont uniques et personnalisées, car elles sont basées sur les mots que vous aurez vous-même utilisés pour décrire votre propre mal-être physique et / ou émotionnel.
 

Après une série de tapotements, vous réévaluez l'intensité de votre tourment. Est-ce qu'elle a baissé ? Les symptômes ont-ils changé ? S'ensuit un autre cycle de tapotements... et un autre, jusqu'à ce que l'intensité soit réduite à 0. Votre champ énergétique est rééquilibré. Le praticien tapotera à nouveau pendant que vous aurez identifié les émotions et les sentiments positifs que vous ressentez dès à présent. (paix, réconfort, acceptation, joie...)

L’EFT ne prétend pas réparer quoi que ce soit, elle aide à guérir de nombreux aspects négatifs ancrés émotionnellement dans votre système énergétique. Les mots que vous utilisez pour décrire votre réalité sont essentiels à la séance. Le/a praticien.ne ne vous psychanalysera pas (ce n'est pas sa profession), ne vous jugera pas, et n'imposera pas son opinion.

La mission du / de la praticien.ne est que la personne qui vient pour une séance d'EFT se sente en sécurité tout au long de cette séance. Ainsi, si un traumatisme est trop important et douloureux et que vous n’êtes pas prêt.e à en parler, votre praticien.ne n’aura pas besoin d’en être informé.e. Vous ferez néanmoins toujours activement partie de votre propre processus de guérison, car le praticien.ne a appris à identifier votre énergie et ce que vous ressentez, grâce à différentes techniques qu'il/elle maîtrise.

La séance peut être fatigante pour le/a patient.e car les changements d'énergie sont assez importants. Boire de l’eau pendant la séance est donc indispensable pour éviter d’éventuelles sensations de vertige ultérieures. Lors de leurs changements d'énergie, les patient.es peuvent par la suite avoir des crises de larmes ou de fou-rire, des bâillements, et même parfois une profonde envie de faire une sieste.

 

Tarifs: 60€ pour une heure, 75€ pour 90 minutes

Deux exemples de séance: 
Détresse au travail et Mononucléose                 

Détresse au travail

Mick (nom emprunté), 52 ans. 
1 séance d’1h30

Les symptômes :

Mick souffre d'un stress intense au travail et il est resté éveillé toute la nuit la veille de sa séance d’EFT, en proie à une grande détresse et à de grosses préoccupations concernant son travail. Il m’explique que, selon lui, la Direction ne se soucie pas de ses employés et ne les écoute pas. Certains de ses collègues arrivent au travail en pleurant. Plusieurs autres employés de son équipe sont en congé maladie à cause de stress et parfois à long terme. D’autres encore ont décidé de prendre leur retraite anticipée parce que l'atmosphère au travail est trop toxique et insupportable.

Mick est retourné au travail cette semaine après un congé maladie, et il sent déjà qu’il ne peut pas continuer de travailler dans ces conditions. Il a dormi en moyenne 4 heures chaque nuit depuis son retour au travail. C'est vendredi soir, et il redoute lundi matin. À ce stade, il serait très stratégique de sa part, estime-t-il, de retomber malade « pour leur montrer » …

Il ressent un énorme noyau d'eau d'égout sale devant lui, devant ses yeux et jusqu'à son bassin, rempli d’émotions négatives (il ne sait pas trop lesquelles) et de détresse.

La séance :

Nous travaillons sur ce noyau et aussi sur le paradoxe suivant : « puisque mes paroles et ce que je ressens ne semblent pas compter, être malade est ma seule force. Afin de gagner et de retrouver ma raison, je vais m’effondrer physiquement ».

Après une série de tapotements, l'eau sale et boueuse devient bleue et il y aperçoit un monstre caché qui recule au fond de l'eau. Lorsque la charge émotionnelle devient très faible (inférieure à 03/10) après une autre séquence, il dit à l'animal marin : « laisse-moi tranquille ! ». Nous travaillons alors sur le fait que maintenant les membres de la Direction « ne peuvent pas polluer mon eau si je me la rappelle forte et bleue. "

Après une autre séquence, Mick ressent à présent de la paix en lui, et remarque que le noyau d’eau d’égout a complètement disparu. Cependant, l'animal marin qui s’y cachait est toujours là, même s'il se tient à distance. Je lui demande alors s'il se souvient d'un événement où, lorsqu'il était enfant, on n’a pas cru ses paroles. Il me répond qu’il se souvient de certains épisodes de son enfance durant lesquels il avait tenté en vain de se défendre quand il avait été accusé à tort.

Mick relate un souvenir très précis de quand il avait 6 ans. Deux frères de son âge l’avaient frappé et lui avaient pris son arc et ses flèches. Mick s'était défendu courageusement, et il s'était senti fort et fier d’avoir pu le faire. Mais juste au moment où il récupérait ses jouets, la mère des deux frères est arrivée et a conclu que c’était Mick l'agresseur et non pas ses fils. Elle l'a sévèrement réprimandé. Après cela, Mick n'a plus jamais été autorisé à jouer avec ces enfants ni même à s’approcher de leur maison.

Après quelques séquences sur ce sujet, en utilisant la technique d'EFT du récit, Mick se sent extrêmement ému, il passe de la colère à la tristesse, du sentiment d'avoir été lésé aux profonds regrets, et au regret d'avoir tant de regrets... Quand la charge atteint 01 ou 02/10, nous appelons son enfant intérieur. Mick me dit que ce n'est pas son devoir d'aimer cet enfant,  tout ce qu'il peut ressentir pour lui, ce sont des regrets. Alors je le fais tapoter sur le fait que Mick ne veut pas se lier à ce petit garçon qui est en lui, et que le seul lien qu’il peut créer avec lui est basé sur le sentiment de regrets. Soudain, Mick fond en larmes, et il remarque qu’il ne se souvient pas de quand il a pleuré pour la dernière fois. Il ressent alors le besoin de dire à cet enfant intérieur combien il l'aime et combien il est fier de lui. Après 2 ou 3 autres séries de tapotement, Mick ressent désormais de la fierté à l’égard de cet enfant intérieur.

 

Un autre événement lui vient maintenant à l'esprit. Mick avait 8 ans et il jouait dans la maison avec un bon ami qui lui avait prêté son kit de jouets de safari. Bien que Mick était un peu envieux de ce kit incroyable (et ses parents le savaient), il était néanmoins très reconnaissant que son ami partage ses jouets avec lui. Ce jour-là, l'un des fusils se casse et pour le réparer, Mick et son ami décident de démonter l'autre fusil pour voir à quoi il ressemble à l'intérieur. À ce moment-là, le père de Mick arrive et il voit son fils « casser » le jouet. Il ramène alors Mick dans sa chambre, et il le punit physiquement. C’est la seule fois que le père de Mick l’a frappé. Nous travaillons sur les émotions très fortes de trahison, d'agression, d'humiliation, de sentiment profond d’injustice. Ne pas être entendu ni cru par son propre père. Son père ne l'aura jamais cru. Nous travaillons également sur le paradoxe selon lequel la seule façon pour Mick de prouver son innocence est de garder ces deux événements vivants et « intacts » à travers les yeux des deux adultes, même si maintenant ni la mère des 2 frères ni son père ne se souviennent plus de ces incidents. Nous abordons également ce qui est bien et ce qui est mal, ce qui semble bien et ce qui semble mal en apparence, etc...

Après cette séquence, Mick veut me raconter une autre histoire similaire qui s'est produite chez son oncle lorsqu’il était enfant, où là encore, il a été lésé, réprimandé en public et on ne l’a pas cru. Pendant qu'il raconte l'histoire, il s’interrompt et me dit : « Non, c'est pareil, je me sens beaucoup mieux maintenant. Je suis plus sophistiqué que ces gens-là ». Nous décidons de « garer » cette histoire, pour que Mick puisse se sentir en sécurité « d'y retourner » si nécessaire.

Mick m’explique qu'après ces événements, pendant ses années d'adolescence, il s'est rebellé en restant fidèle à ces étiquettes qui lui avaient été collées à tort par les adultes et en se sabotant souvent dans ses projets professionnels. 

Nous retournons sur son sentiment de stress au travail et à quel point il déteste sa situation. Je lui fais à présent répéter les phrases suivantes, que je lui demande de commenter :

"Ma seule façon de lutter contre la direction, c'est de tomber malade comme mes autres collègues."

Mick réagit : « Absolument faux ! »

"Je peux apporter mon eau bleue au travail parce qu’elle me met en sécurité, et je me sens en sécurité d'être qui je suis."

Mick: « Absolument! »

« Les eaux sales des égouts s’infiltrent dans mon espace bleu. »

Mick : « Non, ce n'est pas vrai! »

« Mon bel espace bleu n’a pas d’espace pour les égouts. Il n’y a que de la place pour plus de bleu. »

Mick : « Tout à fait vrai! »

 

Quand la séance d’EFT est terminée, Mick me dit qu'il se sent « disloqué ». Il sourit et rit. Il me contacte plus tard pour me dire : « Je me sens beaucoup mieux maintenant ».

 

Les résultats :

Mick a passé un agréable week-end et a savouré chaque instant passé avec sa femme et son enfant. Il est déterminé à ne pas ramener son travail à la maison.

La semaine suivante, il a confronté son patron. Il m'a dit que ça lui a semblé très naturel de le faire. Son patron a décidé de le rencontrer avec la Direction le lendemain. Mick a admis qu'il a paniqué à cette pensée, mais il y avait aussi de l'excitation. Lors de la réunion, il était très calme, confiant, et il s’est très bien exprimé. Les membres de la Direction ont pris en compte tout ce qu'il avait à leur dire et ils l’ont remercié de sa franchise.

Le même jour, Mick a rencontré un membre de la DRH sur le parking, qui lui a dit combien il était respecté dans son travail et qu'il pouvait sérieusement et sans crainte envisager une évolution de carrière au sein de l’établissement, dès que l’opportunité se présenterait. 

Mick dort mieux mais toujours peu, et il cherche un autre travail.

Mononucléose

Laura (nom emprunté), 41 ans. 
2 séances d’1h30

Les symptômes :

Laura souffre de mononucléose (fièvre glandulaire) depuis trois ans et demi. Quand je l'ai rencontrée chez elle, ses yeux étaient à moitié fermés et elle parlait à voix très basse.

Première séance :

Elle m’explique que c'est comme si un poids très lourd pesait sur sa tête, c'est noir et ça la tire vers le bas comme "Wwoeuh !!" 10/10.

Alors que nous travaillons sur son inconfort physique en tapotant sur des points spécifiques, Laura m’explique qu’elle remarque que le poids lourd a quitté le haut de sa tête, il est descendu sur ses épaules, puis sur sa poitrine. Quand le poids est descendu jusque sous sa poitrine, Laura m'explique : « C'est comme un manteau d'hiver très épais que j'essaie d'enlever en le tirant vers le bas mais qui reste coincé autour de ma taille ».

Après quelques séries de tapotement, le manteau est maintenant collé à ses jambes, et lorsqu'il atteint ses chevilles, il se transforme en boulets enchaînés autour de chacune de ses chevilles. Elle se sent impuissante.

Après que la forte tension autour de ses chevilles a atteint 3/10 d’intensité, je demande à Laura s'il y avait un message écrit sur chaque boulet. Laura me dit : "Lâche prise". Nous exploitons alors le paradoxe de ce message écrit sur chacun des boulets. Laura éclate de rire soudainement. Elle a un gros fou-rire qui semble la ressourcer.

Nous abordons à présent le thème : « il est prudent de lâcher ces boulets et ces chaînes». Pendant une des techniques d’EFT utilisées afin de désamorcer toute résistance, alors que Laura compte, elle « trébuche » sur le nombre 27. Je lui demande donc si quelque chose de bouleversant lui est arrivé quand elle avait 27 ans. Elle me répond que non, mais elle a un souvenir très triste de ses 21 ans, dont elle n’a pu tourner la page qu’à l’âge de 27 ans. 

La tristesse est maintenant dans son ventre. 10/10. J'utilise la Technique du cinéma, Laura me dit que ce film dure à peu près 1 heure et qu’il s’appelle « La déception ». Elle imagine que le DVD du film est dans son sac à main, et que personne ne peut le voir car elle le porte tout le temps sur elle.

Quand on a atteint 0/10 ("Je m'en fiche de ce film maintenant, il n’est plus dans mon sac, ce n'est plus mon film") je demande à Laura si nous pouvons imaginer de le visionner avant qu'elle ne décide de le jeter. Elle ressent tout d’un coup une sensation de danger, 5/10 sur ses jambes. Après quelques séries de tapotement, le sentiment de danger et d’insécurité descend jusqu'au-dessus de ses pieds, puis sur ses orteils, à 01/10. Nous tapotons sur ce 01/10 et sur l'idée que l' « on peut lâcher prise en toute sécurité ». Cette séquence est ludique, amusante, avec beaucoup de jeux de mots et de bêtises dites. Laura rit.

Après cette séquence, Laura rayonne. Ses pieds la démangent, et elle partage une vision qu'elle vient d’avoir, d'un beau souvenir de promenade seule à Rome. Nous tapotons sur ce souvenir afin de le renforcer et de l’ancrer dans son corps. Pendant cette séquence, je lui demande ce que lui fait ressentir ce souvenir. "Ce souvenir me fait me sentir très féminine, heureuse, libre, en sécurité, joyeuse, belle, puissante (...)" Je lui demande si c'était un film, quel serait son nom. Elle me répond : "Vacanze romane, [= Vacances romaines - Laura est italienne] et sa durée est illimitée !!!”

 

Je demande alors à Laura d’imaginer qu’elle tient la télécommande du film « La Déception ». Quand elle est prête, elle le supprime et enregistre son nouveau film "Vacanze romane" par-dessus. "Ce DVD est aussi long que l'infini!", dit Laura en riant et en souriant. L'autre film a complètement disparu, et elle n'en a plus aucun souvenir.

Fin de la séance.

Le retour d'expérience/les résultats :

Laura m'a téléphoné le lendemain après-midi. Elle avait passé 6 heures dehors avec son petit garçon de 5 ans. Elle n’était plus fatiguée et elle s’est sentie bien toute la journée. 

Elle n’a même pas ressenti ni pensé à sa fatigue. Quand son petit garçon lui a demandé de le soulever, elle n’a pas pensé qu’elle n’en serait pas capable, elle a juste constaté « il est lourd ! ». Elle a pris rendez-vous pour une autre séance d'EFT avec moi ce soir-là.

 

Deuxième séance :

Lors de cette nouvelle séance nous travaillons sur un traumatisme de son enfance: lorsqu'elle entendait ses parents se disputer constamment, et quand elle leur demandait d'arrêter, ils l'ignoraient. (...)

Nous avons aussi travaillé sur des souvenirs spécifiques, et désamorcé toutes ses croyances négatives justifiant qu'elle a toujours eu l'impression que ses émotions ne comptaient pas et/ou qu'elle ne pouvait jamais s'intégrer correctement : sentiment constant qu'elle n'a jamais été assez bien aux yeux de ses parents (les parents de Laura sont immigrés de classe ouvrière, mais elle a un Master - sentiment qu'elle les a trahis), au travail (issue d’un milieu ouvrier, elle n'arrive pas à s'intégrer), avec son corps (un médecin très insensible et irrespectueux), à ​​l'école (une professeur raciste). Nous avons refait une séance complète d'1h30.

Le retour d'expérience/les résultats :

Laura m'a téléphoné au bout de 2 semaines pour me dire qu'elle ne s'était pas sentie aussi bien depuis très, très longtemps, et qu'elle se sentait en pleine forme physiquement pour la première depuis ces 3 dernières années et demie. Après ses deux séances d'EFT, elle a eu trois nuits d’affilée très agitées mais depuis, elle dort « comme un bébé ».

 

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